L’aménagement du véhicule, élement de la stratégie

L’aménagement du véhicule est un élément essentiel de la stratégie de nombreux professionnels. Que ce soit pour les services de livraison, les artisans ou les entrepreneurs, un aménagement bien pensé peut optimiser l’efficacité et la productivité des activités sur le terrain.

Bien utiliser l’espace du véhicule et le sécuriser répond à la stratégie de l’entreprise

L’utilisation judicieuse de l’espace de chargement, l’installation de rangements spécifiques et la mise en place d’équipements adaptés comme ceux proposés par https://www.worksystem.fr/ permettent de maximiser la capacité de transport et de faciliter l’organisation des outils et des fournitures. Un aménagement bien conçu contribue également à la sécurité en réduisant les risques de dommages aux marchandises ou aux équipements. En somme, l’aménagement du véhicule est un élément clé de la stratégie qui permet d’optimiser les opérations, de gagner en efficacité et de répondre aux besoins spécifiques de chaque activité professionnelle.

Stratégie et management

Le terme “stratégie“, en anglais “strategy”, a été emprunté au grec ancien, où il signifiait “art” ou “habileté”. Il est aujourd’hui utilisé dans le domaine des affaires pour désigner une stratégie commerciale ou industrielle, c’est-à-dire un ensemble de règles qui doit être respecté pour atteindre un objectif par le biais du management.

La gestion stratégique se définit comme l’ensemble des actions prises par une organisation pour s’assurer de sa pérennité à long terme.

Le processus stratégique

Les décisions stratégiques sont aux antipodes des décisions tactiques, c’est-à-dire les décisions dictées par le contexte et les circonstances.

Les décisions stratégiques relèvent d’une vision à long terme et d’une vision globale de l’organisation dont il est question.

Dans les décisions stratégiques, les décideurs se doivent d’être capables d’intégrer dans leur réflexion tous les aspects de l’organisation (financiers, juridiques, commerciaux, humains) ainsi que tous les aspects externes (environnemental, économique, social…).

Le processus stratégique est souvent associé à une vision à long terme de l’organisation et du marché dans lequel l’organisation évolue.

La vision stratégique

La vision stratégique peut être définie comme une représentation générale de l’environnement et des objectifs de l’organisation en termes de positionnement et de développement, comme un processus permettant à l’organisation d’atteindre ses objectifs.

En politique

Souvent, les termes “stratégie” et “politique” sont utilisés comme synonymes. En effet, la politique doit viser à définir un objectif stratégique pour la direction de l’organisation.

Le but de la définition de la politique est de mettre en place les moyens qui permettront d’atteindre le but fixé par la stratégie.

En pratique, les politiques peuvent être adoptées par une organisation, mais elles sont généralement élaborées par des groupes de travail spécialisés (managers) dans le domaine concerné.

Pour s’assurer que la politique est bien comprise par tous, elle doit être clairement établie.

Dans le domaine des affaires, l’expression stratégie est utilisée de manière très générale. Elle désigne le plus souvent l’ensemble des moyens mis en œuvre par une organisation pour atteindre ses objectifs.

Stratégie et management dans l’industrie du jeans

L’invention du jeans

Savez-vous que le jeans a été inventé en 1873 par Jacob Davis et Levi Straus, et qu’à l’origine, le jeans était porté par les travailleurs manuels comme les mineurs, les cow-boys à la fin du XIXe siècle ? Il est ensuite devenu un vêtement emblématique des États-Unis dans les années 1950.

Dans le monde, plus de 2 milliards de jeans sont vendus chaque année, soit 73 par seconde et les prévisions ne sont pas à la baisse ! Pouvez-vous le croire ?

Dans son ensemble, l’industrie du jeans est estimée à environ 55 milliards de dollars par an, c’est fou ! Il faut savoir que 81% des ventes sont réalisées dans les pays développés qui ne représentent que 15% de la population mondiale.

Les achats mondiaux de jeans en Amérique du Nord représentent 39%, suivis par l’Europe occidentale (20%), le Japon et la Corée (10%) et le reste du monde (31%).

Bien que ces dernières années, l’industrie de l’habillement ait été fortement touchée par la récession économique mondiale, l’industrie du jean se porte toujours bien. Cela peut s’expliquer par la durée de vie plus longue des jeans par rapport à d’autres vêtements et par le fait que la plupart des consommateurs de jeans disent acheter des jeans par besoin ; en période de crise, les gens n’achètent que ce dont ils ont besoin, ce qui fait que les ventes de jeans ne diminuent pas malgré la récession.

Aujourd’hui, le jeans fait partie de notre quotidien et se décline sous différentes formes et couleurs. En effet, le marché du jeans s’est adapté pour répondre à la demande de nombreuses catégories sociales, aux revenus différents et ayant des critères de sélection différents.

Ces dernières années, un certain nombre de tendances n’ont cessé d’aller et venir. Mais la tendance du véritable jeans perdure .

La stratégie dans l’industrie de l’habillement

La mise en œuvre d’une stratégie dans l’industrie de l’habillement requiert un type d’expertise particulier. La formulation d’une stratégie requiert une orientation entrepreneuriale et met l’accent sur la capacité à conceptualiser, à analyser et à peser, alors que l’application de la stratégie est principalement axée sur la gestion. Toutes les entreprises de mode doivent, quelle que soit leur situation actuelle, élaborer une stratégie à long terme. Il n’existe pas de stratégie unique qui serait optimale pour toutes les entreprises, car chaque entreprise doit déterminer une stratégie en fonction de ses objectifs, de ses capacités, de ses ressources et de sa position sur le marché. La gestion stratégique dans l’industrie de l’habillement illustre les progrès de la stratégie commerciale dans l’industrie de l’habillement pour les gestionnaires actuels et futurs, les étudiants en technologie textile et les ingénieurs. La société moderne, qui se caractérise par une grande turbulence et complexité de l’environnement, ainsi que par des changements rapides et massifs dus au développement soudain des techniques et des systèmes d’information, influence la nécessité d’utiliser la gestion stratégique. L’existence même et le succès du système de production et d’affaires dépendent de l’environnement, des capacités et des innovations constantes.

La créativité en management : la cerise sur le gâteau !

Une entreprise ne fonctionne jamais en vase clos. Elle doit être en mesure de proposer des produits qui répondent réellement aux attentes de l’environnement dans lequel elle est implantée. C’est d’ailleurs toute la pertinence de l’étude de marché. Ceci dit, les entreprises doivent éviter d’être rigides dans leur mode de fonctionnement et savoir saisir toutes les opportunités qui se présentent.

Savoir s’écarter des idées fixes

L’étude de marché préliminaire permet à l’entreprise de savoir si son produit trouvera un marché propice. Dans le meilleur des cas, le marché est accueillant et l’entreprise peut amorcer son activité. Dans d’autres cas, il faudra faire des ajustements et procéder à la sensibilisation avant de se lancer. Enfin, dans les pires des scénarios, il n’est pas envisageable de lancer l’activité.

L’étude de marché n’est toutefois pas un constat définitif. Elle doit être renouvelée périodiquement afin que l’entreprise continue de rester pertinente et surtout, qu’elle puisse saisir les bonnes opportunités. Certes, l’étude de marché ne peut pas être menée à grande échelle en continu. Mais, des sondages fréquents et des études périodiques doivent être inscrits dans le calendrier d’activité normal de l’entreprise.

Faire preuve de créativité

Un exemple qui illustre parfaitement ce propos est celui d’une petite entreprise spécialisée dans la pâtisserie basée dans une ville passionnée par le football. De nombreuses entreprises se contentent, dans un tel cas, de proposer une offre générale pour répondre à toutes les attentes. C’est une stratégie prudente qui permet d’éviter les stocks invendus. Ceci dit, ce n’est pas la meilleure stratégie.

En proposant des produits de niche de manière périodique, l’entreprise peut booster ses ventes et accroître ses revenus saisonniers. Par exemple, elle peut proposer une sélection de gateau pour fans de football afin de surfer sur l’engouement que manifestent les fans pendant les moments climatiques de la saison de football.

Pour aller plus loin, l’entreprise peut même choisir de supporter une équipe ou une autre. Idéalement l’équipe locale. Il y a le risque que les produits restent invendus en cas de défaite décevante. Mais, c’est un risque qui doit être soigneusement évalué, comme toute autre décision de management stratégique dans le monde entrepreneurial.

Opérer une veille constante du marché local

En somme, les entreprises ne peuvent pas se permettre de manquer d’attention. Elle doivent être à l’affût de moindres changements sur le marché local. Même les changements qui peuvent sembler insignifiants peuvent cacher des opportunités de croissance ou des menaces.

Un autre exemple intéressant est celui de la tendance vegan. Un pâtissier qui ignore pleinement cette tendance et continue de proposer ses offres habituelles ne perdra certainement pas de clientèle. Mais il perdra une partie de son achalandage en ignorant les clients qui souhaitent avoir des alternatives.

En proposant des versions vegan de ses gâteaux et autres pâtisseries, l’entreprise parviendra à se positionner auprès d’une toute nouvelle clientèle. Et ce, sans sacrifier sa clientèle existante d’aucune manière. En somme, c’est un choix de management stratégique bénéfique à tous les points de vue.

Le management stratégique, métier du dirigeant

Selon certains chercheurs de renom, il semblerait que le management stratégique ait fait son temps. Pourtant, pour une partie des dirigeants, appliquer les principes du management continue de constituer la base de leur métier. Pour cela, ils impliquent tous les niveaux de management, (autrement dit le top management, le management intermédiaire et le management de terrain). En outre, afin d’assurer le succès du changement, chaque dirigeant doit réussir à faire adhérer les collaborateurs au processus stratégique et à les faire s’engager. Et il utilise les leviers de la politique d’entreprise pour en gérer les trois composantes, qui sont les suivantes.

Le diagnostic stratégique

Le diagnostic stratégique permet au dirigeant de comprendre le contexte stratégique, autrement dit l’impact de l’environnement externe sur la stratégie, ainsi que la capacité stratégique (c’est-à-dire les ressources et les compétences) de l’entreprise ainsi que des besoins et des influences des différentes parties prenantes (qui sont notamment les clients, les salariés, les actionnaires, les fournisseurs…).

Les choix stratégiques

Au cours de cette seconde étape, le dirigeant détermine les orientations stratégiques qu’il fait prendre à l’entreprise. Il sélectionne les stratégies futures (diversification ou au contraire spécialisation de l’entreprise, stratégie collaborative ou concurrentielle…) et les modes de développement (croissance externe ou interne).

Le déploiement stratégique

Le dirigeant met en application la stratégie et initie le changement dans l’entreprise. Lors de cette étape, il met l’accent sur le rôle de l’entreprise, et notamment ses processus, sa coordination, et sa structure, ses leviers stratégiques, dont la technologie, la finance, l’information et bien sur l’humaine, ainsi que la conduite du changement.

En résumé, tout l’art du dirigeant est d’arriver à gérer, tel un chef d’orchestre, les interactions entre structure, stratégie, identité et décision. Bien entendu, en fonction de la taille de l’entreprise, il peut impliquer les managers dans l’élaboration, la formulation et l’application des différentes décisions stratégiques.

L’ambivalence de l’innovation

L’innovation est souvent vue par les dirigeants comme un pilier stratégique et des budgets importants lui sont consacrés. Or, à côté de cela, de nombreux managers ont des idées brillantes et audacieuses qui contribueraient à résoudre des problématiques de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Et pourtant, ils n’osent pas les faire partager, par peur de l’échec.

Laisser faire les collaborateurs

En réalité, investir des millions dans la R & D et ne pas encourager ses collaborateurs à proposer des idées nouvelles sans crainte de l’échec est un non-sens. Car les cadres, qui connaissent l’entreprise et les clients mieux que la direction, consacrent un tiers voire la moitié de leur temps à faire du contrôle et du reporting alors qu’ils regorgent d’idées nouvelles et pourraient mettre ce temps à profit pour les tester.

Les entreprises qui parviennent à innover

Il existe plusieurs facteurs permettant d’encourager l’innovation au sein de l’entreprise.

  • Dans les entreprises où les dirigeants d’entreprises montrent un réel engagement dans la démarche d’innovation, les collaborateurs sont plus impliqués dans le processus créatif. C’est le cas notamment dans les organisations telles que Posted in Les nouveaux modèles

Le modèle développé par Michael Porter

Ce modèle a été développé par Michael Porter en 1982 alors qu’il était chercheur et professeur au sein de la Harvard Business School. Elle s’attache à deux modèles principaux :

  • le modèle des cinq forces concurrentielles qui permet d’analyser l’environnement concurrentiel
  • la chaîne de valeur, outil utilisé pour établir le diagnostic interne de l’entreprise.

Les cinq forces fondamentales selon Michael Porter

Le chercheur considère qu’une entreprise doit tenir compte de ces cinq forces pour déterminer la manière dont elle doit se comporter face à la concurrence :

  • l’entrée sur le marché de concurrents nouveaux
  • la menace présentée par des produits de substitution
  • le pouvoir qu’ont les clients de négocier
  • celui des fournisseurs
  • la concurrence entre les acteurs déjà en place sur le marché

Le modèle de la chaîne de valeur

Il s’agit d’un outil permettant d’analyser les activités spécifiques par l’intermédiaire desquelles les entreprises ont la possibilité de générer de la valeur et de se démarquer à leur avantage de la concurrence. Cela permet aux dirigeants de prendre des décisions éclairées en matière d’efforts à mettre en œuvre dans l’objectif de diminuer les coûts et d’augmenter les marges.

Disctinction entre management et leadership

Même si le leadership est souvent nécessaire pour assurer un management efficace, les deux notions sont à distinguer. Et une différence de taille permet de faire le distingo.

Le management est la conséquence d’une promotion

Le manager est en règle générale arrivé à son poste par le biais d’une promotion. Recruté en interne en à l’extérieur de l’entreprise, il était lui-même auparavant encadré avant de devenir encadrant. Mais ce n’est pas parce qu’il est très compétent dans son domaine qu’il sera un bn manager pour autant.

Le leadership est le résultat d’une décision

Le Posted in Management stratégique: notions

Différencier la gestion du management

Bien qu’ils soient liés et intègrent tous deux de la stratégie, la gestion et le management sont deux choses bien distinctes.

La gestion a pour objectif d’optimiser les ressources

La gestion de l’entreprise porte essentiellement sur la vente, les achats, la comptabilité et la stratégie, notamment la maîtrise de la qualité, des coûts, la variété de l’offre et l’optimisation de la flexibilité.

Le management se focalise sur l’humain

Contrairement à la gestion, le management est centré sur l’action collective, autrement dit les hommes et notamment le pilotage des activités, le guidage et le suivi des employés à leur poste de travail, et le développement des structures. Mais la définition du management est une notion bien complexe, et c’est d’ailleurs parce qu’ils n’arrivent pas à trouver les mots justes pour traduire ce concept que les francophones utilisent le mot anglais management.

La gestion et le management ne vont pas l’un sans l’autre et sont complémentaires pour diriger efficacement une entreprise. En règle générale, ils sont pris en charge par deux personnes différentes, sauf dans les très petites structures où le dirigeant assume bien souvent les deux rôles.

L’entreprise libérée

L’autorité dans l’entreprise est aujourd’hui perçue comme une conception ringarde et de nombreux dirigeants n’arrivent pas à fonctionner correctement en tentant de l’exercer. D’un autre côté, l’alternative moderne, autrement dit le modèle de l’entreprise libérée est souvent contesté.

Qu’est-ce que l’entreprise libérée ?

Qui dit entreprise libérée ne dit pas pour autant zéro contrainte et c’est bien pour cela que certains considèrent qu’il s’agit là d’une pure invention du capitalisme pour réduire les salariés au statut d’esclaves consentants, ni plus ni moins.

Dans ce type d’organisation, on ne se libère pas des contraintes économiques, l’entreprise devant toujours s’adapter au marché, répondre aux exigences de productivité, de rentabilité et de qualité et aux besoins des clients.

La hiérarchie et le management non plus ne sont pas supprimés, mais force est de constater que le rôle des dirigeants comme celui des managers est modifié. Dans certaines entreprises, comme par exemple chez Chronoflex, les responsables d’équipes sont cooptés. Et ce que l’on retrouve partout dans les entreprises libérées, c’est que chacun est responsable à son niveau, dans sa fonction.

Bien sûr, s’il n’y a pas de chef à proposer parler, il existe des leaders. Et il serait faux de dire qu’il n’y a plus du tout d’autorité. Simplement, elle est exercée de manière souple et bon escient, lorsqu’elle est nécessaire et avec les bonnes personnes. Et chacun peut exercer son autorité quand il sait ce qu’il faut faire, comme par exemple lorsqu’un collaborateur se voit confier une mission particulière par ses collègues.

Exercer l’autorité autrement

Dans l’entreprise libérée, l’autorité est exercée sereinement car tout le système est revu dans son ensemble : l’accent est mis sur l’amélioration de la communication, l’optimisation de la structure de la prise de décisions, les conflits sont anticipés et maîtrisés…

L’holacratie est la dernière phase de l’entreprise libérée. Dans ce type d’organisation, la hiérarchie pyramidale est totalement éliminée, ainsi que les départements, et tout est basé sur l’intelligence centrale. Dans ce contexte, les collaborateurs sont plus motivés, plus heureux et plus impliqués, ils trouvent un sens à leur mission et deviennent plus performants. La mise en avant du travail collaboratif permet d’avoir un collectif plus affirmé. L’entreprise est de fait plus agile : comme sa structure est souple, elle se réinvente en permanence pour s’adapter parfaitement aux besoins changeants du marché. Enfin, l’organisation est plus innovante, la libération ouvrant totalement la voie à la prise d’initiative et à la créativité de chacun.