Avant de mettre en place quelque stratégie que ce soit, l’établissement d’un diagnostic est indispensable pour comprendre et analyser quelle est la situation de l’entreprise à l’instant T et l’environnement dans lequel elle évolue. Cette démarche consiste à positionner tant l’entreprise elle-même que ses concurrents sur le marché et de conserver ou de faire évoluer les choix stratégiques faits antérieurement afin de maîtriser le futur vers lequel se projette l’entreprise.
Les directions du diagnostic stratégique
Un diagnostic stratégique se conduit dans deux directions :
- le diagnostic interne : on procède à une sorte d’introspection de l’entreprise, en regardant à la loupe les potentialités intrinsèques de l’entreprise, c’est-à-dire ses forces et ses faiblesses et en les comparant à la concurrence. On détermine ainsi quels sont les facteurs clés de succès (la part de marché, la position de l’entreprise concernant les coûts, l’implantation et l’image, la puissance financière et la rentabilité ainsi que la maîtrise technologique et les compétences techniques, les ressources, les compétences et les atouts que l’entreprise soit détenir pour réussir dans l’activité visée.
- le diagnostic externe : on analyse également l’environnement et notamment l’attractivité du secteur, autrement dit les opportunités du marché ainsi que les menaces qu’il présente, mais également les facteurs économiques, les facteurs politiques, les facteurs technologiques et les facteurs socioculturels qui influencent fortement et de manière durable l’environnement dans lequel évolue l’entreprise ainsi que ses concurrents.
Les outils utilisés par effectuer le diagnostic
Il existe plusieurs outils pour mener à bien ce diagnostic :
- les modèles d’analyse de portefeuille d’activités qu’on utilise depuis 1960
- le modèle SWOT créé en 1965
- le modèle de Michael Porter développé en 1982.